Paru sur le figaro.fr le 26 avril 2007 par MARIE-ESTELLE PECH.
Les formations techniques françaises du supérieur sont courtisées dans le monde.
SPÉCIALITÉ française, les formations technologiques courtes ont le vent en poupe. Alors que 20 % des étudiants français sortent chaque année diplômés d’un IUT (institut universitaire de technologie) ou d’une STS (section de technicien supérieur), plusieurs pays étrangers s’intéressent à ces filières qui permettent de sortir diplômé d’un bac + 2 monnayable sur le marché du travail.
Il est vrai que selon le Centre d’études et de recherches sur les qualifications (Cereq), alors que la situation des sortants de l’enseignement supérieur se dégrade, les étudiants de STS et d’IUT s’en sortent la tête haute.
Trois ans après leur sortie d’école, « la relative faiblesse des taux de chômage des détenteurs de BTS (9 %) ou DUT (6 %) est un constat récurrent », selon le Cereq, alors que le taux de chômage moyen de l’ensemble des étudiants, trois ans après leur diplôme, est de 11 %.
Malgré une « conjoncture considérablement dégradée » depuis 2000 pour les diplômés de l’université, STS et IUT voient ainsi toujours leurs débouchés professionnels « préservés ».
Les bacheliers des filières générales ne s’y trompent pas. Eux qui boudaient ce type de formation il y a quelques années s’y inscrivent en nombre aujourd’hui. Parfois au détriment de leurs homologues des bacs technologiques ou professionnels pour lesquels nombre de ces filières avaient été créées.